Départ le 1 er août à 00:30 à destination de Novosibirsk, ma première étape le long du transsibérien. Et oui, en passant, le transsibérien est le nom donné, non pas au train mais à la voie de chemin de fer qui va de Moscou à Vladivostok. Et pour rester dans les précisions, j’ai l’intention d’emprunter le transsibérien jusqu’à Ulan-Ude au sud du lac Baïkal pour ensuite me diriger vers Oulan-Bator et Beijing sur la ligne du transmongolien.
Arrivé à la gare une bonne heure d’avance, je reste quelque peu circonspect devant le tableau d’affichage habituel sensé me confirmer le numéro du train, la destination finale, l’heure de départ mais qui est seulement en cyrillique. J’emploi donc cette dernière heure moscovite à rassembler mes quelques rudiments de l’alphabet cyrillique, à comparer ma traduction approximative avec mon billet de train et à conclure que tout est pour le mieux, je suis au bon endroit au bon moment. Le no du quai finit par s’afficher, ce que me confirme le mouvement de foule qui se forme dans la gare.
Je vais enfin grimper dans ce train mythique mais il faut d’abord rejoindre le bon wagon et surtout montrer patte blanche à la provodnista à qui je dois présenter mon billet de train et mon passeport. Quelques secondes qui me paraissent longues, tant le sourcil froncé et le regard qui va de l’un à l’autre des documents me laisse entrevoir quelque tracasserie bureaucratique… mais non tout va bien, elle me laisse monter dans le train. Il faut dire que la provonidsa est la responsable du wagon. C’est elle qui vérifie les billets, ouvre et ferme les portes à chaque arrêt, astique la rampe au préalable. Mais c’est aussi elle qui distribue la literie, s’assure que le samovar est toujours plein, veille au confort de chacun. Autant dire que c’est la personne clé avec qui il faut entretenir de bonnes relations si l’on veut faire un voyage agréable.
J’avais lu des récits et des guides à propos de ce voyage si particulier et cela m’a permis de m’adapter tout de suite à ce mode de transport unique. C’est un train mais qui n’a pas son équivalent à ma connaissance de part la durée du voyage et de part la nonchalance des russes sur la bienséance. Disons le clairement, ils ne s’embarrassent pas de bonnes manières et se mettent à l’aise dès les bagages posés. C’est ce que je fais moi aussi en adoptant l’uniforme du parfait voyageur sur la ligne du transsibérien: short et t-shirt informe sur le dos, tongs au pied, me voilà déambulant dans les couloirs une tasse à la main en direction du samovar placé à l’extrémité du wagon pour mon premier tchaï… Mon air d’habitué ne fait pas long feu puisqu’au moment d’utiliser le lavabo des toilettes, je cherche désespérément à ouvrir le robinet sans y parvenir. Je me résout à faire appel à la provodnista qui me montre comment appuyer vers le haut pour faire couler l’eau….ça c’est le petit détail qui m’avait échappé et qui a ruiné ma réputation dès le départ…tant pis, il me reste 4 jours pour me refaire une image.
- Arrivée à Novosibirsk
- Départ à Moscou
- Gare de Moscou
- Transsibérien
- Transsibérien
Fautes: de part… je me résout.
Ta provodnista montréalaise.
Blagapar, j’adore te lire.
Arghh oui je sais, il y a des fautes mais je comptais bien sur toi pour me corriger! Je devrais te donner un accès direct pour les corriger 😉
Salut Pascal,
Merci de partager avec nous! Je te souhaite un bon voyage avec bien plus de bonnes que de mauvaises surprises sur le chemin!!! 🙂
Merci Mounia! Toutes les expériences sont bonnes à prendre!